Réaction allergique : et si on soignait le mal par le mal ?

Rassurez-moi et dites moi que parfois, on a tous des idées plus ou moins bêtes !?

Allergique aux chats et pourtant folle de ces petits compagnons, j’ai longtemps lutté pour finalement craquer… un joli matou roux est donc arrivé depuis quelques semaines chez moi. Date depuis laquelle je dois être consommatrice number one des mouchoirs en papier..

Mes symptômes ? Les yeux qui grattent à n’en plus finir, et un besoin irrépressible de me moucher en permanence. Alors, effectivement, comme on dit, « Ya pas mort d’homme », mais ce phénomène de rhinites allergique est quelque chose qui peut sacrément vous pourrir le quotidien !

En partant sur le web à la recherche des (nombreuses) possibilités de traitement, j’ai (forcément) voulu me tourner vers les médecines douces en espérant trouver un médicament homéopathique.

Et, un peu par hasard, je suis tombée sur une forme de médecine douce dont je n’avais jamais entendu parlé jusqu’alors et dont j’aimerais vous faire part : l’isothérapie.

L’isothérapie (ou isopathie) : de quoi s’agit-il exactement ?

L’isothérapie est une technique homéopathique thérapeutique mise au point au 19è siècle, et utilisée dès le début de l’homéopathie,  par les disciples de Samuel Hahnemann.

Du latin iso (égal) / thérapie (soigner), cette technique part de  l’utilisation de l’identique, là où l’homéopathie travaille sur la loi des similitudes.

Pour traiter l’origine de l’allergie, l’isothérapie va utiliser, de façon diluée et dynamisée, l’agent responsable de l’allergie (et ce, peut importe l’agent allergène). Cette technique va ainsi viser à améliorer la tolérance de l’individu, vis à vis des allergènes posant problème.

L’isothérapie : 2 méthodes pour un même traitement

La méthode est assez simple : après un prélèvement de ce à quoi on est allergique (poils de chat dans mon cas), il faut  remettre cet échantillon à son pharmacien qui fera préparer les isothérapiques.
Il existe 2 types d’isothérapiques :

  • Les auto-isothérapiques ou isothérapiques endogènes : correspondant aux prélèvements réalisés directement sur le patient : Le sang, la salive, les calculs biliaires ou rénaux, …(liste non exhausitve). Dans ce cas, les souches sont standardisés

  • Les hétéro-isothérapiques ou isothérapiques exogènes : correspondant aux prélèvements effectués dans le milieu environnant du patient : La poussière, l’eau du robinet, les aliments, les tissus, les poils de chien ou de chat….. Et dans ce cas de figure, le souches sont propres, spécifiques, pour chaque prélèvement.

L’idée étant d’introduire très progressivement -en en quantité infinitésimale les agents allergène dans l’organisme du patient, le traitement sera progressif et pourra se dérouler comme suit : 3 granules par jour en  5 CH durant 1 semaine ; puis la même quantité en 7 CH la semaine suivante, en 9 CH la semaine suivante; en 12CH la semaine suivante ; en 15CH la semaine suivante ; en 30CH la semaine suivante. (CH : Centésimale Hahnemannienne, qui est la norme de dilution en homéopathie. Plus d’infos sur Wikipédia 😉 )

Cette séquence pourra être répétée 2 ou trois fois. Toutefois, entre 2 séquences, un délai de 2 à 3 mois d’intervalle devra être opéré.

Alors bon je sais pas pour vous, mais personnellement, tenter une technique thérapeutique douce et peu onéreuse, avant d’envisager une désensibiliser par injections… je trouve ça plutôt tentant, non ? D’ailleurs, parmi vous, y’en a qui ont déjà testé ?

 

Fleur

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6 réflexions au sujet de « Réaction allergique : et si on soignait le mal par le mal ? »

  1. Cammie@produits de santé naturels

    Bonjour,

    Merci pour le partage au nom de toutes les personnes allergiques! Beaucoup en souffre toute leur vie et pouvoir se soigner ainsi aussi « naturellement » répond à de nombreuses attentes. Faut-il cependant en informer son médecin traitant préalablement ou est-ce que ce n’est pas obligatoirement nécessaire?
    Cammie@produits de santé naturels Articles récents…Le secret d’une bonne santé physique et émotionnelleMy Profile

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  2. Maëlle

    Ben ça ressemble très fort à de la désensibilisation (avec produit standard, faut pas déconner non plus, ça coute déjà un bras à la sécu!). Le principe c’est juste ça, une exposition progressive à des doses de plus en plus forte du produit allergisant. Qui actuellement se fait de plus en plus par voie orale (gouttes sous la langue ou à déposer sur un sucre), j’ai même entendu parler de spray nasal.
    Ça règle pas le problème actuel. J’étais allergique au pollen – je le suis toujours, d’ailleurs, mais la désensibilisation commençait hors période de floraison, je suppose pour la progressivité.

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  3. Médicament allergie

    Rha les allergies… Moi ca fait 15 ans que je subis le rhume des foins. Après avoir essayé le produits lourd, je suis passé à l’homéopathie. Evidement, pour les grosses crises, je me tourne encore vers les anti-histaminiques classique, mais en traitement de fond je suis sur les granules… et je dois avouer que cela marche assez bien chez moi.

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  4. Vincent@consultant seo

    Moi même allergique aux pollens, j’ai essayé ce genre de traitement en douceur mais jusqu’à présent, le meilleur remède a été l’expatriation, en vivant à l’étranger je n’avais plus aucunes allergies !!

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