Phyto : Les orties, des plantes qui vous veulent du bien

C’est bien connu, il ne faut jamais se fier aux apparences. Le diable s’habille en Prada, le clown dans « Ça » de Stephen King est loin d’être sympathique, le golden boy d’American Psycho est assez spécial et j’en passe des vertes comme de la peinture.

Et bien pour les orties, c’est pareil. Ça pique, certes. Mais pas que.
On a déjà pu voir dans un de mes précédents billets, que le purin d’orties, de nouveau autorisé par la loi (longtemps considéré comme concurrence déloyale aux produits chimiques) était à la fois un puissant insecticide et engrais naturels ( voir la recette du purin d’orties). Mais l’ortie cache encore beaucoup d’autres secrets, et vertus.
Laissez-moi vous les présenter. Je suis sur que vous ne les verrez plus de la même façon. En tout cas, cela a été le cas pour moi. Je les prends même en photos.

L’ortie, on en trouve où ?

Hormis tout autour du jardin de votre grand-mère (là où vous avez appris à faire du vélo), l’ortie pousse abondamment en Europe, et en Amérique du Nord. C’est une plante qui apprécie les sols argileux, riche en matières organiques, en azote. On en trouve donc quasiment partout.

Dans l’ortie, c’est comme dans le cochon, tout est bon.

oui, j’ai honte de ce titre

La Feuille d’ortie

On pourrait presque dire que c’est la feuille qui fait tout.
Elle soulage les symptômes de la rhinite allergique (rhume des foins), de l’acné, stimule la pousse des cheveux, combat la fatigue et les rhumatismes, et est un bon complément pour la femme enceinte.

En effet, elle est extrêmement riche en vitamines du groupe B (B2, B5, acide folique (rhumatismes) ), A, C, E, et des minéraux tels que le magnésium (agissant sur la fatigue), le fer (complément pour la femme enceinte), le silice, ou encore des oligoélément tels que le cuivre et zinc (acné)

La Racine d’Ortie, pour nous les hommes.

De nombreuses études scientifiques ont démontré que la racine d’ortie possédait de véritables et indéniables vertus pour la réduction de troubles de la prostate. (hypertrophie).
Les troubles de la prostate touchent un homme sur 4 à partir de 50 ans. Le grossissement progressif de la prostate, finit par contracter et obstruer l’urètre (canal servant à l’écoulement de l’urine et du sperme chez l’homme). Je vous laisse deviner les conséquences que cela engendre.

On ne sait pas encore bien par quel mécanisme, ni par quelle molécule, mais la racine d’ortie améliore indéniablement les manifestations gênantes de l’adénome prostatique. Elle permet donc de contribuer à traiter l’hypertrophie de bénigne de la prostate.

 

La nature est décidément bien faite, pour peu qu’on la respecte et qu’on l’étudie.

Comment se soigner avec l’ortie

On a donc vu tout ce que les orties peuvent nous apporter encore faut-il savoir comment.

Les racines

Les racines, soignant les troubles de la prostate, peuvent se prendre sous différentes formes : extrait sous forme liquide ou solide.
Il est également possible de les sécher et de préparer une décoction :
prendre 1.5g de racines pour 150 ml d’eau froide. Amener la préparation à ébullition, la maintenir durant une bonne minute, puis laisser reposer hors du feu une quinzaine de minutes. Déguster 🙂 . Posologie: 3 à 4 fois par jour.

Les feuilles d’ortie

Les feuilles se prennent également sous différentes formes : capsules, comprimés, et même en jus frais.
Les infusions d’orties sont également possibles, et ont l’avantage d’être faciles à préparer :
Infuser de 2 g à 5 g de feuilles séchées, pendant 15 minutes, pour 150 ml d’eau bouillante. Posologie :  3 à 4 fois par jour.

 

Voilà donc de quoi vous soigner, et de quoi briller lors de votre prochaine promenade romantique en forêt par votre savoir des plantes. Et notamment sur l’une d’elles ayant une des plus mauvaises réputations.

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