Peut-on boire l’eau de mer ? Oui ! Explications avec l’eMag SUEZ ENVIRONNEMENT

Cela n’aura probablement échappé à personne, mais en ce moment a lieu la plus grande course à la voile en solitaire autour du monde, sans escale et sans assistance. Le Vendée Globe (et non « vent des globes » comme je l’ai cru pendant longtemps 😉 ).

Et à ce sujet, je me suis posé la question de savoir comment les navigateurs géraient leur stock de nourriture et plus précisément leur stock d’eau. Et j’en suis allé alors à me demander s’ils buvaient l’eau de mer…

Et si tel était le cas, par quel procédé arrivaient-ils à la dessaler ? Car, rappelons-le, même si vous êtes totalement déshydraté, ne buvez en aucun cas l’eau de mer ! Cela ne ferait qu’empirer les choses (le sel donne soif).

Comment dessaler l’eau de mer ?

C’est ainsi qu’en parcourant le web, à la recherche de réponses et d’explication, je suis tombé sur un article du nouveau eMag SUEZ ENVIRONNEMENT, article qui explique de manière très claire et pédagogique la technique utilisée pour dessaler l’eau de mer, et comment celle-ci permettra à terme de rendre l’eau potable et d’approvisionner près de 40% de la population mondiale vivant à moins de 100km de la mer (soit 2,4 milliards d’habitants ! ) en eau douce .

En 2012, près de 200 millions de personnes dans le monde sont alimentées en eau potable grâce à la technologie du dessalement

Actuellement il existe 17 000 usines de dessalement dans le monde

Le procédé utilisé dit procédé d’osmose inverse est une technologie qui a connu d’énormes avancées depuis 10 ans. Elle permet de produire de l’eau potable en plaçant de l’eau de mer sous haute pression, ce qui permet de séparer les molécules de sel et d’eau. L’eau, pas encore tout à fait douce, est récupérée, filtrée, puis enrichies en sels minéraux indispensables à l’homme. Et voilà.

2 litres d’eau salée pour un litre d’eau potable

Ce procédé semble être très prometteur et pourra, espérons-le, faciliter l’accès à l’eau potable dans de nombreux pays souffrant de stress hydrique (Afrique saharienne, Australie, Inde). Et il y en aura de plus en plus… (D’ici 2030, on estime que 4 milliards d’habitants vivront une pénurie d’eau douce.)

Seule question que je me pose sur ce procédé que je vous invite donc à découvrir, c’est s’il ne va pas engendrer à long terme une augmentation de la salinité de l’eau de mer, dans la mesure où le sel est rejeté à la fin du processus…

eMag SUEZ ENVIRONNEMENT :
tout savoir sur l’eau, le traitement et la deuxième vie des déchets

Suez environnement étant spécialisé dans la recherche de solutions dans le traitement de l’eau, de l’assainissement et dans la gestion des déchets, vous trouverez sur leur eMAG de nombreux articles et dossiers agrémentés de vidéos, schémas, témoignages d’experts traitant de ces domaines plus que cruciaux pour notre avenir… :

Donc si vous êtes intéressés par toutes ces questions essentielles voire décisives, je vous invite à vous y rendre sans plus attendre :

http://www.emag.suez-environnement.com

A propos de

Fondateur du blog Bio Santé Beauté, Jean est un passionné de tout ce qui touche au bio pour la santé, à l'écologie et au développement des nouvelles énergies. Un de ses projets : avoir un grand terrain, et cultiver bio avec des semences de chez Kokopelli ;-)

6 réflexions au sujet de « Peut-on boire l’eau de mer ? Oui ! Explications avec l’eMag SUEZ ENVIRONNEMENT »

  1. Cammie@urgence dentaire paris

    Bonjour !

    Votre article est prometteur et inquiétant à la fois. Car si l’eau de mer devient trop salée cela va également toucher l’espérance de vie des poissons et des planctons, leurs migrations, leurs conséquences sur la pêche et sur l’économie mondiale à plus grande échelle… Ce qui est positif d’un côté (de l’eau pour tous) est négatif de l’autre (les humains survivent, les animaux meurent)… Je ne sais pas s’il existe de solutions dans cette vie bien compliquée !

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  2. Alexandre@ Parapharmacie en ligne

    Un article fort intéressant et qui donne envie d’en savoir plus sur ce procédé qui semble effectivement très prometteur. Les réserves en eau douce sont sans aucun doute l’une des préoccupations majeures à laquelle nous allons devoir trouver des réponses à la fois réelles, utiles, et eco responsables (il ne s’agit pas que ce procédé vienne comme l’indique justement Camille à bouleverser les équilibres marins). Ce type d’initiative a du moins le mérite de proposer des solutions. Merci pour ce partage.

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  3. jspreen

    Quid d’Alain Bombard ? Je ne rencontre sur Internet que de l’hostilité et incrédulité envers son exploit d’une traversé de l’Atlantique pendant laquelle il aurait bu de l’eau de mer pendant plusieurs jours, faute de pouvoir boire de l’eau de pluie et du jus de poisson pressé.

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